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 Estampe de Francis Rollet (4ème de couverture)

 

 

Mémento à l'usage des auteurs

La rédaction ne reçoit plus de textes pour le n°29 à paraître fin octobre lors du festival du livre de Carhaix.

 

Au sommaire du n°29:

En couverture : collages de Ghislaine Lejard

Escale / Paouez : Andrée Lacelle, poète canadienne de l'Ontario (Ottawa), dossier de Louis Bertholom 

Avis de tempête / Taol kurun : Carte blanche à Jean-Louis Bernard

Mémoire / Koun : Guillevic (1905-1995), par Monique W. Labidoire

Points de vue : Réviser pour après  de Claude Serreau (Des Sources et des Livres) lu par Pierre Tanguy, Jean Lavoué et Gérard Cléry

Chroniques sauvages

Nuits d'encre par Marie-Josée Christien : Le nageur d'Aral de Louis Grall (La manufacture de livres) -  Des jours de pleine terre de Pierre Perrin (Al Manar) - Ainsi va de Jean-François Mathé (Rougerie) - Frontières d'Irlande de Bernard Berrou (Le mot et le reste)  -  Un air à l'air libre de Pierre Dhainaut (Al Manar) - Gardé vivant de Béatrice Marchal (Al Manar) - Marcher dans l'éphémère de Angèle Paoli (Cahiers du Loup bleu) - Manifeste du surréalisme des grèves de Bruno Geneste (La rumeur libre) - Délicieux gouffre de Lydia Padellec / Ce que tes lèvres disent de Gilles Fortier ( La Lune bleue & Trouées poétiques)  - Les mots dessinent les lèvres de Valérie Canat de Chizy (Cahiers du Loup bleu) - Le Bois des Hâtes de Christine Delcourt (Pierre Mainard) - Sur les chemins de non-retour de Jean-Pierre Otte (Editions de Corvelour) - Instants nomades de Chantal Couliou (Gros Textes) - Au loin le vent de Max Alhau (L'Ail des ours) - Je dis non dans la nuit de tes yeux de Julie Nakache & Pierre J. truc (Editions du Passavant) - Alouette de Mérédith Le Dez (Obsidiane). 

Passages par Guy Allix : 

Bretagne, regard libre / Breizh, sell dieub : Georges Palante, chronique de Yannick Pelletier (nouvelle chronique)

Vagabondages : notes de lecture de Monique w. Labidoire (Sonnets et Proses de Guillevic), Jacqueline Saint-Jean (Marais secrets de Marie-Josée Christien - Les mains bleues de Marylise Leroux)  

Tamm Kreiz : dossier consacré à Jacques Morin, poète, critique et revuiste. 

Je(u) collectif : textes en français et/ou en breton, poésie, prose poétique, courtes proses, aphorismes, récits, nouvelles, dessins, photos n/b,  par une vingtaine auteurs sur le thème développé dans l'appel à textes ci-dessous. 

Date-limite de réception : 30 avril.  Les textes devront être compatibles avec la mise en page et le format de la revue. Les fichiers ont été  transmis aux membres du comité de lecture au fur et à mesure de leur réception. Ils sont actuellement en cours de lecture.

Un avis de réception collectif (en copie cachée) vient d'être envoyée aux auteurs qui nous ont fait parvenir leur proposition de texte. La liste des auteurs retenus sera publiée ici courant juin. 

 

Je(u) collectif

 « Il n’y a pas d’œuvre de l’homme seul », écrivait le poète Joë Bousquet (D’une autre vie). L’idée d’un génie solitaire est une totale illusion. Tout art, et donc la poésie, est une aventure collective. De même, une culture est un partage implicite et le point de rencontre avec les autres.

A mesure que notre société prend le chemin de l’individualisation, l’idée de culture est en train de disparaître, marginalisée ou marchandisée. Enfermés dans des relations conflictuelles entre  groupes de taille de plus en plus réduite, nous, poètes, artistes, écrivains et  penseurs, avons désormais du mal à nous référer à un univers culturel commun. Ne comptons surtout pas sur les réseaux sociaux pour donner du sens collectif à nos relations. Si nous n’en prenons pas rapidement conscience, cette illusion de lien social accélérera l’atomisation de la société et  son émiettement.

L’affirmation de soi et de sa différence est certes nécessaire mais l’identité ne peut être résumée à une seule caractéristique. L’hypertrophie individuelle est un rétrécissement pathologique.  Elle nous enferme dans une identité univoque. Cette obsession de l’identité personnelle est en fait le syndrome d’un oubli de l’autre et de l’altérité. Une imposture en fait.

C’est en retrouvant nuances et complexité que  nous pouvons être capables de penser et de former une société où l’altérité et la solidarité sont possibles. Sans gommer les différences et les particularités, sans uniformiser, nous pouvons tendre vers quelque chose de commun à partager et à ouvrir au regard d’autrui. Comme une simple feuille résume l’arbre tout entier, comme un seul grain de sable porte la signature géologique de la pierre dont il est extrait, notre motif personnel rejoint la grande fresque humaine, dans la conscience universelle de notre continuité historique.

Embarquons dans le je(u) collectif, pour que nos parcelles et nos fragments deviennent variations de l’unité entière. Faisons du « je » une voix singulière et universelle, car « je » ne peux pas exister sans « nous ».

Marie-Josée Christien

 

Consignes et conseils pour les auteurs désirant nous expédier des textes

  1. Avant tout, avant tout envoi, bien relire votre texte, le faire relire au besoin, pour résoudre les fautes d'orthographe et de saisie. Evident ? Eh bien non... au vu de ce qui est expédié sans complexe à la rédaction.  
  2. Ne pas dépasser 3 pages (soit 30 lignes par page, titre et lignes blanches comprennent) pour les poèmes, et 9000 signes pour les nouvelles, les récits et textes en prose.
  3. Envoi du texte en un seul fichier  uniquement word (times new roman, corps 12) comprenant  une notice courte (3/4 lignes, soit 300 signes ) qui précise date de naissance, lieu de vie, derniers ouvrages publiés.
  4. Fichier illustrations et photos : jpeg (pas de pdf)
  5. Nomination du fichier (et non l'objet du courriel comme plusieurs auteurs l'ont compris) sur le modèle :   Dupont, SG n°29   ( avec votre nom à la place de Dupont, sauf si vous vous appelez Dupont ! )  Ceci pour éviter qu'il ne s'égare et pour qu'il parvienne bien aux membres du comité de lecture (et se classe dans l'ordre alphabétique au téléchargement).
  6. Ne pas proposer de mise en page qui ne supporterait pas le transfert dans le format de la revue. 
  7. Adresse d'envoi : spered.gouez@orange.fr
  8. Toute collaboration, y compris pour les photos et illustrations, est à titre bénévole.
  9. L'élaboration d'un numéro se fait à partir d'un appel à textes publiés sur cette page. Tout texte qui nous sera expédié devra se reporter au thème de l'appel à textes.
  10. Il est vivement recommandé de lire au moins un numéro de Spered Gouez, avant tout envoi. Les auteurs expédient trop souvent leurs textes à l'aveugle. Nous en recevons ainsi une quantité importante sans rapport avec notre attente.
  11. Spered Gouez souhaite un minimum de connivence dans la démarche. Nos auteurs sont aussi nos lecteurs et partagent avec nous "l'esprit sauvage".
  12. Les textes sont lus par un comité de lecture, composé de grands lecteurs passionnés par la littérature, l'art et la poésie. Ils sont classés dans l'ordre du choix du comité de lecture. La responsable de rédaction puise ensuite dans cette liste en fonction de la place disponible. 
  13. Les critères de sélection sont, outre une réelle proximité avec l'esprit sauvage, la qualité de l'écriture (alliant lisibilité et exigence) et la recherche de sens. 
  14. Marie-Josée Christien, responsable de la rédaction qui compose le numéro, accorde une grande attention à l'harmonie de l'ensemble et veille à ce que les textes soient en synergie et forment une partition collective.
  15. La rédaction reçoit de plus en plus souvent des manuscrits, parfois volumineux. Or Spered Gouez ne publie pas de recueils, ni de romans. Nos  "hors-série" sont toujours des ouvrages collectifs et thématiques. Merci d'en tenir compte.

 

Questions le plus souvent posées par les auteurs

  • La plupart du temps, une lecture de notre site ou de la revue permet de trouver la réponse.
  • Délai de réponse : les textes étant en lecture à partir du 15 avril, les auteurs retenus verront leur nom publié ici même à partir de juin.
  • Conseils pour l'édition : les auteurs recherchant un éditeur nous sollicitent  souvent pour des conseils. Nous vous recommandons le site de L'Oie Plate qui est une aide utile pour les auteurs en quête d'éditeur. Voir l'adresse sur la page suivante du site.
  • Lire aussi la carte blanche à Pierre Maubé sur Poézibao : Comment publier ses poèmes ? Si certaines des adresses sont périmées (disparitions, déménagements), les conseils restent d'actualité :
  • http://poezibao.typepad.com/poezibao/2005/12/carte_blanche_p.html
  • Nous ne sommes pas des conseillers littéraires et nous ne voulons pas l'être. En conséquence, nous ne faisons aucun commentaire sur les textes que nous ne retenons pas. Un texte refusé par Spered Gouez ne présage en rien de la qualité de celui-ci. Cela signifie seulement qu'il ne convient pas au numéro que nous préparons.
  • Quelques personnes ont demandé à la rédaction comment poser sa candidature pour le dossier Tamm Kreiz. Justement, il n'y a rien à faire, seulement attendre d'être sollicité(e). L'initiative de la sollicitation revient à la rédaction qui souhaite mettre en lumière un auteur discret mais à l'œuvre déjà solide et affirmée, en cours de construction, qui possède son univers singulier. Les invités sont des auteurs, plus particulièrement des poètes, à qui la parole a été jusqu'ici peu donnée, permettant de faire le point sur leur parcours. Le critère essentiel est la proximité avec la revue et sa démarche. Tamm Kreiz n'est pas un hommage à un poète déjà reconnu par des essais et des travaux.